Dans le cadre du parrainage, il est requis du répondant canadien que celui-ci signe un contrat d’engagement. Sous réserve des conditions financières applicables, l’engagement signé est d’abord un contrat formel entre le gouvernement et le résident permanent ou citoyen canadien pour permettre la venue au Canada d’une ou plusieurs personnes de la famille.
Conditions financières
Le répondant demeurant au Québec est assujetti aux conditions financières fixées par le Québec, alors que pour le répondant demeurant ailleurs au Canada, les conditions sont fixées par le gouvernement fédéral.
Obligations de l’engagement
En vertu de l’engagement signé, le résident ou le citoyen canadien s’oblige à aider le bénéficiaire de l’engagement (l’étranger) à s’intégrer en lui fournissant le gîte et le couvert, au besoin.
En outre, il est tenu de rembourser à tout gouvernement provincial les sommes reçues comme aide de dernier recours par les personnes de la famille bénéficiant de l’engagement. Le répondant signe un contrat avec le gouvernement par lequel il s’engage à subvenir financièrement aux besoins de la personne parrainée pour une période de trois (3), cinq (5), dix (10) voire même vingt (20) ans. Ce contrat est valide partout au Canada. Sauf en cas d’annulation de mariage, l’engagement demeure valide malgré une séparation légale ou un divorce.
Annulation de l’engagement au Québec
Un engagement devient caduc si le ressortissant étranger en faveur de qui il est souscrit n’obtient pas un Certificat de sélection du Québec dans les vingt-quatre (2)4 mois de la signature de l’engagement, si le signataire ne satisfait plus aux exigences ou si le ressortissant étranger ne reçoit pas la résidence permanente au Canada.
Le signataire peut parfois retirer son engagement avant ou après l’émission d’un Certificat de sélection du Québec. Cependant, il ne peut aucunement le faire après l’émission du visa de résidence permanente.
Recours judiciaires
Lorsque le refus de parrainage par le Québec est fondé sur des raisons financières, la décision de refus peut être portée devant le Tribunal administratif du Québec (TAQ). Ailleurs au Canada, pour ces mêmes motifs de refus ou pour tout autre refus par l’agent des visas mettant en cause les liens de famille, la personne doit s’adresser à la Section d’appel de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié.